C’est la plus forte revalorisation du prix du tabac depuis 2003 – 2004, années au cours desquelles des augmentations successives avaient fait bondir le coût des Nuit grav’ de près de 40%.
Comme d’habitude, les buralistes crient au génocide, les associations crient à l’imposture et les fumeurs crient misère.
Reste à savoir si le volume des taxes perçues par Bercy progressera dans les mêmes proportions, compte tenu de l’explosion de la contrebande et des achats transfrontaliers.
Aujourd’hui, 20% des cigarettes fumées seraient achetées en dehors du circuit des 22 000 bureaux de tabac.
En 2011, les taxes et la TVA ont quand même rapporté quelque 13,8 milliards d’euros à l’Etat.