Chirurgie, implants bioactifs, neuroprothèses, puces à ADN, tests génétiques, détecteurs de phénomènes pathologiques, thérapies, etc. constituent des candidats évidents aux bénéfices des nano en tout genre. Mais ils sont loin d’être les seuls : les industries cosmétiques sont déjà entrées dans la course, marquées à la culotte par celles du textile.
Alors, la vie est belle ? Pas tant que cela car l’orientation des recherches et leurs applications potentielles sont loin de faire l’unanimité. Beaucoup d’observateurs prédisent d’ailleurs que la polémique naissante autour des risques de cette technologie apparemment si universelle va rapidement enfler pour quitter l’univers scientifique feutré de l’infiniment petit et rejoindre celui des scandales planétaires.
Les toxicologues s'interrogent en particulier sur l'impact des nanoparticules produites en masse qui pourraient se répandre dans l'environnement.
Aujourd’hui, au niveau mondial, on trouve déjà des nanoparticules dans plus de 550 produits de consommation courante, sans étiquetage particulier : crèmes solaires, cosmétiques, produits d’entretien, farts de skis, textiles, carburants, peintures, pneus, encre pour imprimantes et même certains aliments. Bon appétit.
Combien ?
D’ici à 2015, le marché mondial des nanotechnologies représentera un chiffre d'affaires estimé à 1000 milliards de dollars (selon l’appel à projets de 2005, du Programme National en Nanosciences et Nanotechnologies) Conséquences pour la santé non chiffrées.