Fruits et légumes : quand c’est plus c’est mieux


Certes, personne n’a jamais vraiment compris ce que pouvaient représenter ces cinq portions quotidiennes censées nous éviter les pires tracas et faire descendre en flèche les facteurs de risque de cancers. Mais tout le monde a, en revanche, bien saisi que notre consommation était de toute évidence trop basse. L’énormité même de l’objectif nous a convaincus qu’un effort était nécessaire et, à l’usage, pas si pénible que cela à produire.

Résultat, près de la moitié d’entre nous (en fait, 43%) avaleraient bien quotidiennement leurs cinq portions. Aux autres, on conseille simplement d’essayer d’en systématiser la consommation dans la journée. Avec le p’tit dej : un jus de fruit, avec le repas de midi : une purée de légumes, en coupe-faim dans la journée : encore un fruit, au dîner : rebelote. Peu importe que l’on soit un jour à 350 grammes de fruits et légumes et 400 le lendemain. Pour peu que les parts ne versent pas dans le symbolique (un petit pois, ça ne compte pas pour une portion…), l’essentiel est la régularité de leur consommation.

 

Féculents : le grand retour


Sur les fruits et légumes, on se sentait bien un peu coupables de temps en temps, mais, au rayon des féculents, on se croyait irréprochables : pas de pain, pas trop de pâtes, du riz avec modération. Des modèles ! Eh bien, patatras, on avait tout faux : des féculents, on n’en mange pas suffisamment non plus… Eux aussi, il faudrait en consommer à chaque repas (finalement pour être en paix avec les règles nutritionnelles, il faut un sacré appétit !). Riz, blé, pâtes, lentilles, haricots, pois, pommes de terre, mais aussi pain blanc, complet, aux céréales… Tout cela est bourré de sucres lents et de fibres.

 

Beau débit de lait

Les laitages (lait, yaourts, fromages...) contiennent notamment le calcium, indispensable pour former des os de bonne qualité pendant l'enfance et pour les conserver solides le plus longtemps possible. Figurez-vous qu’il est recommandé d’en consommer… tous les jours, si, si. En passant, tordons le cou à un canard : le lait n’est pas gras ! Le lait entier (que presque tout le monde a d’ailleurs abandonné aujourd’hui au profit du ½ écrémé) ne contient que 3% de lipides. Ce n’est donc pas lui qui fera exploser l’aiguille de la balance…

Au programme de nos vacances, il y avait le farniente. Au programme de notre rentrée, les  ennuis habituels. Inutile d’y ajouter ceux de notre alimentation.

Fruits, légumes, féculents, produits laitiers tous les jours. En alternance, de la viande (rouge, blanche), du poisson (gras, maigre) et des œufs (sur le plat, en omelette, à la coque…). Faisable, non ?

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