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Rentrée : petits plats et grands principes


Un brin de beau temps, une goutte d’insouciance, un soupçon de sport, une pincée de salade tout l’été et une grosse poignée de bonnes résolutions pour notre assiette de rentrée. Comme l’année dernière… ?


C’est dur, mais reconnaissons-le : chaque année, après les vacances d’été, on se promet de garder la forme d’une tête bien reposée et de préserver les formes d’un corps bien rééquilibré… Et puis la vie, la vraie, reprend son cours oppressant, stressant, désarmant. Envolés les grands principes, explosées les bonnes résolutions de rentrée, abandonnés les fruits, les légumes et tout le saint-frusquin nutritionnel… Allez, allez, hop, hop, on se reprend ; on ne cède pas au blues post-estival !


Oublions tout !


« La culture, c’est ce qui reste à l’esprit quand on a tout oublié ». Sans vouloir chagriner Edouard Herriot, auteur présumé de ce célèbre aphorisme, on pourrait aussi facilement l’appliquer à la diététique quotidienne qu’à l’épreuve de dissertation du baccalauréat.

Avec la somme de préceptes qu’il nous faut désormais digérer pour satisfaire aux appétits du très honorable Plan National Nutrition Santé, l’équilibre de son repas semble être devenu aussi difficile à atteindre pour l’Homme du XXIème siècle que le Graal le fut jadis pour les Chevaliers de la Table ronde…

Pourtant, à bien y regarder, l’objectif est loin d’être hors de portée et les repères nutritionnels ne sortent pas forcément de notre champ de vision quotidien.


Fruits et légumes : quand c’est plus c’est mieux


Certes, personne n’a jamais vraiment compris ce que pouvaient représenter ces cinq portions quotidiennes censées nous éviter les pires tracas et faire descendre en flèche les facteurs de risque de cancers. Mais tout le monde a, en revanche, bien saisi que notre consommation était de toute évidence trop basse. L’énormité même de l’objectif nous a convaincus qu’un effort était nécessaire et, à l’usage, pas si pénible que cela à produire.

Résultat, près de la moitié d’entre nous (en fait, 43%) avaleraient bien quotidiennement leurs cinq portions. Aux autres, on conseille simplement d’essayer d’en systématiser la consommation dans la journée. Avec le p’tit dej : un jus de fruit, avec le repas de midi : une purée de légumes, en coupe-faim dans la journée : encore un fruit, au dîner : rebelote. Peu importe que l’on soit un jour à 350 grammes de fruits et légumes et 400 le lendemain. Pour peu que les parts ne versent pas dans le symbolique (un petit pois, ça ne compte pas pour une portion…), l’essentiel est la régularité de leur consommation.

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