L’affaire des pilules de 3e et 4e générations avait été une goutte d’eau dans les ratés du système de surveillance des médicaments mais une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Du coup, tout le monde y a été de son rapport : sur le système des vigilances (déjà rendu par le Directeur Général de la Santé), sur l’accès aux données de santé (à venir) et sur le système de surveillance des médicaments.
C’est ce dernier rapport qu’ont présenté hier à la ministre de la santé les professeurs Costagliola et Begaud, respectivement pharmacologue et épidémiologiste.
Les deux experts ont réfléchi à une méthode d’analyse continue des prescriptions collective et à la promotion du bon usage du médicament.
Au chapitre des propositions :
- la création d’une structure regroupant et analysant l’ensemble des données de santé sur l’utilisation des médicaments et produits de santé,
- la mise en place de programmes de surveillance ciblés,
- une meilleure information des professionnels de santé et du grand public au travers d’un portail d’information unique dédié.