C’est une des mesures-phares du projet de financement de la sécurité sociale et surtout de la stratégie de santé publique concoctée par Marisol Touraine.
La vente à l’unité de certains antibiotiques va pouvoir démarrer dans des pharmacies volontaires et dans des conditions qui doivent encore être fixées par décret.
Rappelons que l’objectif de cette vente à l’unité est de lutter contre le gaspillage, mais aussi l’automédication dangereuse.
Sur ce point, l’AFIPA (association regroupant les principaux industriels de la pharmacie) a publié un communiqué protestant contre la confusion entretenue entre automédication et mésusage.
L’association lutte en effet pour une « automédication responsable » concernant uniquement les produits en accès libre dans les officines et a précisément déjà bien des difficultés à faire percevoir les différences existant entre une certaine autonomie dans le traitement des affections bénignes et le recours à la prescription médicale dans les autres cas.