S’agit-il d’un rapport de plus ? On aimerait croire que ce n’est pas le cas. Les auteurs y dénoncent une fois de plus l’encombrement excessif des services d’urgence mais demandent à ce que soit évitée une erreur grossière : celle de croire que la saturation des services d’urgence n’est liée qu’à un dysfonctionnement interne et que « la résolution du problème ne dépend que de cette structure ».
Pourtant, même si tous les urgentistes partageraient volontiers ce constat, la plupart d’entre eux sont déçus par l’absence de recommandations concernant les moyens à mettre en œuvre.
Rappelons quand même que la remise de ce rapport intervient dans un contexte de forte tension liée à la menace de fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu.