Mettra-t-on fin à l’acharnement thérapeutique qui fait du cas de Vincent Lambert, en état végétatif depuis 5 ans, un véritable cas d’école dans la gestion de la fin de vie ?
La rapport médical qui a été rendu lundi 5 mai au Conseil d’Etat conclut sans surprise que l’état de Vincent Lambert s’est encore dégradé et qu’il n’existe pas d’espoir d’amélioration.
Pour autant, les « réactions » de l’intéressé aux stimulations pratiquées sont considérées comme non-conscientes et il est impossible de les interpréter dans un sens ou dans l’autre.
L’absence de communication fonctionnelle avec l’entourage pèsera-t-elle sur la décision du Conseil d’Etat qui doit ou non aboutir à l’arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert ? La réponse est attendue avant l’été, probablement dans le courant du mois de juin.