Coronavirus pour les nuls
Portrait d’un inconnu




S’il semble loin d’avoir le potentiel de dangerosité de son cousin, le nCoV n’est pas si loin du SRAS

Le nouveau coronavirus, provisoirement baptisé nCoV, n’est pas un parfait inconnu puisqu’il a été identifié pour la 1ère fois en 2012, chez des patients ayant vécu ou voyagé dans la péninsule arabique.

Il provoque fièvre, toux et insuffisance respiratoire grave. Si on le dit moins virulent que son cousin SRAS, il est aujourd’hui responsable de 34 infections et, à ce jour 18 personnes en sont mortes (le SRAS avait contaminé 8.000 personnes en 2003 et tué 800 d’entre elles).

La transmission interhumaine, dont on avait douté jusqu’à cette semaine est désormais certaine, même si elle n’est pas fréquente.