L’étude vient d’être publiée dans PLOS Computational Biology et suscite, on s’en doute une certaine émotion.
Elle met en cause le rôle des hommes dans le déclenchement de la ménopause. Les mâles recherchant naturellement des femmes en âge de procréer, une série de mutations génétiques auraient progressivement nui à la fertilité et déclenché la ménopause.
Si l’émotion est grande, la polémique l’est davantage encore car le généticien de l’évolution à l’origine de l’étude, Rama Singh, affirme que la ménopause semble être un phénomène essentiellement humain.
Les primates connaissent également ce phénomène mais celui-ci intervient toujours peu de temps avant la fin de la vie. Pour bon nombre de spécialistes, la comparaison avec les primates ne tient pas… l’âge de la ménopause humaine n’ayant pas varié au cours des 2 derniers siècles mais, lorsque l’on mourrait jadis à 50 ans, on meurt aujourd’hui à 80 grâce aux progrès de la médecine.