L’étude réalisée par l’IRMES et présenté au Congrès de cardiologie d’Amsterdam risque de faire grincer quelques roues.
Selon elle, en effet, les 786 cyclistes nationaux ayant participé au Tour de France depuis 1947 n’ont en rien été affectés par les doses massives d’EPO et autres hormones de croissance injectées ou ingérées par la plupart d’entre eux.
Leur espérance de vie est même largement supérieure à celle de la population générale : 6 ans de plus !
Evidemment, on pourrait rapidement conclure que le dopage constitue un élixir de jouvence idéal. La réalité est évidemment moins surprenante car les spécialistes arguent que ces sportifs ont un capital génétique exceptionnel et que – en dehors du dopage – leur hygiène de vie est largement supérieure à celle du commun des mortels (très affectés par le tabagisme, l’inactivité physique et le déséquilibre alimentaire).