Les pharmaciens devraient pourtant être ravis : pour la 1ère fois, ils devraient pouvoir bénéficier « d’honoraires de dispensation » prenant notamment en compte leur rôle de conseil rapproché auprès du grand public lors de la délivrance des médicaments.
Ils viennent pourtant de remettre symboliquement la clé de leur officine à la ministre de la Santé car, non seulement les négociations avec l’Assurance Maladie achoppent sur ce point mais aucune mesure d’accompagnement ne semble compenser la limitation des remises qui leur sont généreusement accordées par les laboratoires de génériques.
Ces remises, qui vont au-delà du taux légal de 17%, sont assurées par des contrats de coopération commerciale aux contours légèrement ambigus et représenteraient une moyenne de 30.000 euros par officine.