C’est ce que l’on peut appeler un fiasco. En 10 ans, l’élaboration d’un dossier médical permettant à aux professionnels de santé d’avoir accès aux informations utiles concernant un patient, aura coûté sans pour autant être opérationnel.
A peine plus de 400.000 DMP auraient pu être ouverts à ce jour et la majorité d’entre eux seraient encore vides.
Jean-Yves Robin, le patron de l’ASIP (l’agence chargée de mettre en place le DMP) a été remercié en décembre pour service-non rendus avec un confortable chèque de 190.000 euros et quelques soupçons de conflits d’intérêts.
Selon le Canard Enchaîné, Jean-Yves Robin qui venait de la société Santéos, détentrice du marché conclu avec l’ASIP, s’apprêterait… à y faire son retour alors même que ce prestataire conserve la gestion du DMP pour la modique somme de 10 millions par an…