Alors que 80 % des achats de médicaments par les officines de pharmacie passent par les grossistes-répartiteurs, chaque jour 5% des médicaments commandés sont en rupture et 50% des ruptures dépassent les 4 jours.
Parmi ses recommandations pour limiter ces ruptures d’approvisionnement, l’Académie de Pharmacie préconise notamment de s’inspirer du modèle de dispensation québécois, avec protocoles de back-up encadrés pour l’adaptation des traitements médicaux.
Dès juin prochain, en cas de rupture d'approvisionnement complète, la loi autorisera en effet le pharmacien à substituer le médicament manquant par un autre médicament d’une même sous-classe thérapeutique.