Pour dérangeante qu’elle soit, l’étude britannique parue lundi 14 octobre dans The Lancet donne aux ravages du cancer une dimension jusqu’ici peu abordée : celle de son énorme coût financier.
En réalité, sur les 126 milliards d’euros de coûts annuels (calculés sur 2009), seuls 52 milliards reviennent strictement aux coûts de santé (28,4 milliards pour les dépenses hospitalières, 13,6 milliards pour les médicaments).
Le gros des dépenses (60%) sont imputables hors santé avec notamment « presque 43 milliards d’euros de pertes en productivité attribués aux décès prématurés », près de 9,5 milliards en congés maladie ou incapacités de travail, 23 milliards d’euros correspondant à quelque 3 milliards d’heures de soins prodigués par des aidants (familles, amis…).
A tout point de vue, le cancer prend cher…