Après quelques mois de valse hésitation, les pneumologues venaient de reconnaître à la cigarette électronique des vertus que le ministère de la Santé lui conteste toujours.
Patatras, 60 millions de consommateurs, dans son n° de septembre vient briser nos illusions en rendant publique une étude pour le moins explosive.
Il semblerait que, parmi la dizaine de modèles testés, on relève des substances potentiellement cancérogènes et notamment du formol en quantité comparable à celle que l’on trouve dans les cigarettes traditionnelles.
Du côté des spécialistes en sevrage tabagique, la gêne est palpable car, dans la profession, on estime que la e-cigarette est au contraire un grand pas en avant dans la lutte contre le tabagisme et que les dangers encourus par les vapoteurs sont hors de proportion avec ceux qui font 73.000 morts chaque année chez les fumeurs « traditionnels ».
L’enquête – dont les conclusions ne visent d'ailleurs nullement à l’interdiction – renforce en tout cas la position des défenseurs d’un contrôle plus strict et d’une distribution maîtrisée.