12 % des enfants âgés de 6 ans portent des lunettes. Parmi ceux ayant une acuité visuelle de loin en deçà de la norme, quatre sur dix seulement en sont équipés. Ceci ne signifie pas que tous soient mal corrigés ; la sous-correction, surtout chez les jeunes enfants, est en effet une pratique fréquente, destinée à faire travailler un minimum l’œil présentant une anomalie.
Des caries à la dyslexie
Du côté des dents, on relève encore des différences notables, selon que l’école est ou non classée en Zone d’Education Prioritaire. Le pourcentage d’élèves présentant des caries serait près de deux fois plus élevé chez les enfants scolarisés en ZEP que chez les enfants scolarisés dans les autres zones.
Ces résultats, issus des relevés effectués par les services de santé scolaire contribuent donc à illustrer la persistance d’écarts sociaux dans la santé bucco-dentaire des enfants, écarts mis en évidence par les différentes enquêtes de l’Union française pour la santé bucco-dentaire depuis 20 ans.
Compte tenu de leur importance pour la réussite scolaire et l’insertion sociale futures de l’enfant, les troubles du langage font l’objet d’un plan d’action mis en place par le ministère de l’Éducation nationale et celui du Travail.
Une mesure de la prévalence des retards et troubles du langage montre que la manipulation des sons conduit, pour 86 % des enfants, à un score comparable à la norme. 14 % obtiennent un résultat inférieur à cette norme dont 3 % très inférieur, manifestant probablement un trouble. La proportion de filles se situant dans la norme est supérieure à celle des garçons (87 % contre 85 %).
Au total, 73 % des élèves sont considérés comme ayant à la fois un discours spontané satisfaisant et une élocution normale. Des résultats à rapprocher de ceux de l’échec scolaire qu’on nous assène en permanence : finalement, parmi les 27% d’élèves déjà un peu marginalisés en fin de maternelle, une bonne moitié s’en tirera au sein du système scolaire. Peut-être même grâce à lui. Allez savoir…
Quand ils sont malades…
En cas de maladie, il faut avertir l'administration de l'établissement scolaire dès la première demi-journée d'absence et signaler s'il s'agit d'une maladie contagieuse. Lorsque l'enfant retourne en classe, il doit présenter un mot écrit de ses parents indiquant le motif de l'absence. En cas de maladie contagieuse, un certificat médical peut-être exigé.
Pour permettre aux enfants durablement et gravement malades de poursuivre leur scolarité, une assistance pédagogique à domicile évoluant sur une longue période peut être mise en place. Des renseignements complémentaires sont disponibles auprès de l’inspection académique de votre département.
Ecole cherche médecins [désespérément]
Alors que la France compte aujourd’hui plus de 12 millions d’élèves dans le premier et le second degré, le ministère de l’Education Nationale ne rémunère que 2 500 médecins scolaires. Un médecin pour 4 800 élèves. Et le déséquilibre s’aggrave chaque année…
Des effectifs un peu lourds
14 % des élèves de 6 ans présentent une surcharge pondérale, dont 4 % une obésité et 10 % un surpoids modéré. À cet âge, les filles apparaissent plus sujettes aux surcharges pondérales que les garçons : elles comptent 4,4 % d’obèses contre 3,3 % chez les garçons, et 11,5 % d’entre elles sont en surpoids modéré contre 8,8% pour les garçons. Allez, on bouge à la récré !