Médicaments : à la bonne heure !

La plupart des médicaments agissent différemment selon l’heure à laquelle on les prend.

L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont plutôt conseillés le soir : ils sont alors deux fois moins toxiques pour l’estomac.

Certains antibiotiques comme la Gentamycine, ont une toxicité moindre lorsqu’ils sont administrés en perfusion après 13h30, plutôt que la nuit à 1h30.

Les chimiothérapies sont moins toxiques lorsqu’elles sont pratiquées selon des rythmes circadiens. On relève jusqu’à 6 fois moins d’aphtes buccaux en chronothérapie qu’en perfusion constante.

Biorythmes : les charlatans ont fait leur temps

En s’appuyant sur les travaux de recherche les plus sérieux, initiés dans les années soixante-dix, des charlatans patentés ont essayé de prévoir l’avenir grâce aux biorythmes. Les scorpions ascendants gogo n’avaient pas vu venir le coup mais le calcul des biorythmes a un temps réussi à prendre le pas sur l’astrologie ou la numérologie. Science et conscience… éternelle rivalité.

Ecole,  laboratoire permanent

Journée de 5 ou 7 heures, semaine de 3  ou 4 jours ? L’école reste un laboratoire vivant où nos chères têtes blondes, brunes ou rousses continuent d’être farcies à un rythme qui ne convient à personne. A quand un rapport sur la chronoscolarité ? Aux calendes grecques ou à la semaine des 4 jeudis.

Horloge parlante

En absence de lumière (par exemple chez les aveugles), notre horloge biologique fonctionne en "libre-cours" (elle n’est plus synchronisée au cycle lumière-obscurité) et se cale sur sa propre période endogène, qui est en moyenne de 24, 2 h (24 heures et 12 minutes).

Chez les voyants, les « couche-tôt » ont généralement une horloge rapide (de période <24h), alors que les « couche-tard » ont une horloge plus lente (de période >24h).

C’est la lumière et l’alternance jour-nuit qui permettent la synchronisation journalière de l’horloge aux 24 heures - en la retardant chez ceux qui ont une période rapide et en l’avançant chez ceux qui ont une période lente. La sensibilité du système circadien à la lumière dépend de l’intensité, de l’heure, de la durée et de la composition spectrale de l’exposition lumineuse.