La poule aux œufs d’or
Un animal domestique présent dans un foyer français sur deux… cela s’appelle un marché ! Et un marché juteux qui s’estime en plusieurs milliards d’euros si l’on met bout à bout les dépenses d’alimentation, de toilettage, de soins vétérinaires, d’accessoires… et même de voyages (un chien – si l’on peut dire - paye sa place dans le train ou dans l’avion) !!
Certes, l’hexagone est encore loin d’atteindre les sommets de démesure sur lesquels culminent incontestablement nos amis américains avec 34 milliards de dollars dépensés en 2006 pour le confort de leurs chiens et chats (l’équivalent du PNB d’un petit pays européen…). Mais en faisant un effort….
Ces animaux qu’on ne peut pas sentir
Malgré toutes les vertus dont on peut parer les animaux familiers, leur présence n’est pas toujours possible auprès des allergiques. Les enfants en contact direct avec les animaux domestiques sont le plus souvent touchés. L'allergie aux animaux est en effet chez eux une cause fréquente d'infections chroniques des voies respiratoires.
Quelques minutes après le contact avec l'animal peuvent apparaître : écoulement nasal, rougeur des yeux, toux ou signes cutanés (eczéma, urticaire). Des symptômes plus graves sont possibles : crise d'asthme, œdème de Quincke avec gonflement de la face et des voies respiratoires.
Élever un bambin n'est pourtant pas forcément incompatible avec la présence d'un chat ou d'un chien. Selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association, des contacts répétés et précoces avec des animaux de compagnie réduiraient même le risque d'apparition d'asthme et d'allergies. Une conclusion qui contredit pourtant la thèse habituellement défendue.
Nominations aux oscars de l’allergie…
Le chat : l'allergène principal est présent dans la salive que l'animal dépose sur ses poils en se léchant ;
Le chien : il est reconnu comme étant moins allergisant que le chat. Le boxer et le schnauzer présentent le plus de risques, à la différence des caniches ;
Le cheval : les cellules mortes de sa peau et ses poils sont très allergisants (même en ville : on peut trouver du crin de cheval dans les matelas et les fauteuils) ;
Les bovins et les ovins : les phanères (ongles et poils), l'urine, la salive représentent les allergènes majeurs des bovins. La laine vierge de mouton, les peaux de mouton ainsi que le cuir et les squames de bovin peuvent être également responsables de manifestations allergiques ;
Le lapin et les rongeurs ;
Les oiseaux : en particulier leurs déjections ;
Les insectes (blattes, puces, tiques). Les insectes piqueurs (abeilles, guêpes, frelons) peuvent être responsables de manifestations allergiques graves.