Dans les minutes qui suivent le contact avec l'animal – quel qu'il soit - peuvent apparaître : écoulement nasal, rougeur des yeux, toux ou signes cutanés (eczéma, urticaire). Mais, des symptômes plus graves sont possibles : crise d'asthme, œdème de Quincke avec gonflement de la face et des voies respiratoires. En ce cas, des mesures d'éloignement s'imposent, malgré les drames affectifs qu'elles engendrent, sans garantie d'efficacité absolue car il n’est pas nécessaire de toucher directement l’animal pour être victime des symptômes. Les allergies peuvent en effet persister longtemps après le départ de l’animal (les substances allergisantes se nichent dans les vêtements, les coussins, les moquettes…). Petite lueur d'espoir : selon une étude publiée en 2008 dans le Journal of the American Medical Association, des contacts répétés et précoces avec des animaux de compagnie réduiraient le risque d'apparition d'asthme et d'allergies. Une conclusion qui contredit la thèse habituellement défendue. Prudence donc.
Les oscars de l’allergie…
Le chat, le chien (le boxer et le schnauzer présentent plus de risques que le caniche), le cheval (même en ville : on peut trouver du crin de cheval dans les matelas et les fauteuils), les bovins et les ovins, le lapin et les rongeurs, les oiseaux (en particulier leurs déjections), les insectes (blattes, puces, tiques), les insectes piqueurs (abeilles, guêpes, frelons).