Pas de tabac, pas d’alcool et un dîner léger pour ne pas être perturbé par son système respiratoire ou digestif, une chambre à 19° pour faciliter la baisse nécessaire de la température du corps, de l’obscurité pour déclencher la sécrétion de mélatonine, sympathique hormone du sommeil.
Lorsque l’on ajoute à cet inventaire lénifiant qu’il est généralement conseillé de se lever et se coucher tous les jours à la même heure, d’aller au lit dès les premiers bâillements, de ne pas faire de sport après 20h00… on comprend que chercher à dormir n’est décidément pas un boulot de tout repos.
Dormir, c’est grandir
Pendant le sommeil, le corps produit des hormones, dont l’hormone de croissance. Celle-ci est surtout secrétée lors de la phase de sommeil profond.
L’hormone de croissance est non seulement indispensable au bon développement de la croissance de l’enfant, mais également indispensable à une bonne santé physique chez l’adulte. Dormir, c’est grandir un peu. Même quand on n’est plus petit.
Plongée en apnée
On dort profondément et soudain, on s’arrête de respirer pendant quelques secondes et, cela, plusieurs fois par heure. Résultat, une succession de micro réveils et une mauvaise vascularisation du cerveau qui gênent la récupération. L’apnée du sommeil touche principalement les personnes en surpoids et, plus généralement encore, les ronfleurs. Elle est en tout cas à prendre très au sérieux car elle est principalement associée à des risques cardiovasculaires et doit amener à consulter.
Dormir quand on ne veut pas
Près de 12 000 Français souffrent d’un mal étrange et forcément très handicapant : la narcolepsie. Les personnes qui en sont atteintes subissent des accès d’endormissement irrépressibles et soudains, durant parfois 20 à 30 minutes.
Moteur à explosion
En position allongée, les différents organes de la gorge - luette, voile du palais -se relâchent et se détendent. Ces éléments souples et mobiles se mettent à vibrer lors de l’inspiration, voire également à l’expiration. Ca y est, on ronfle…
Un adulte sur trois est un ronfleur. Son portrait robot ? Plutôt un homme mûr, en surcharge pondérale, fumeur, consommateur d’alcool. On n’est pas obligé de cumuler ni de se laisser faire car il existe aujourd’hui tout un arsenal thérapeutique anti-ronflement.