La Commission européenne, qui passe au crible les allégations santé des produits agroalimentaires, n’y est pas allée avec le dos de la cuillère.
Sur les 44 000 allégations qui lui ont été soumises depuis 2008, seules 222 ont trouvé grâce à ses yeux.
Nettoyage sans doute salutaire mais qui ne manque pas d’effets pervers car bon nombre d’industriels de 1er plan (ex Danone) ont renoncé à investir des centaines de millions d’euros dans la recherche, uniquement pour pouvoir faire figurer un bénéfice santé sur leurs produits.
Ce qui est bon pour le consommateur l’est-il aussi pour sa santé ? Le débat devrait s’ouvrir prochainement sur un ton plutôt polémique…