Le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’INVS publie aujourd’hui le bilan de la mortalité hivernale. Bilan spectaculaire car on a comptabilisé 51 000 morts contre 45 000 habituellement entre le 6 février et le 18 mars, soit 6 000 décès supplémentaires.
Si l’INVS se borne pour l’instant au constat, plusieurs experts apportent au moins 3 explications au phénomène :
D’abord un hiver froid, avec une pointe extrême en février, qui a affecté les organismes après une période de relative douceur.
Ensuite, une couverture vaccinale toujours tirée vers le bas par la lamentable campagne de vaccination contre la grippe A de 2009.
Enfin, et c’est peut-être le plus inquiétant, une efficacité très moyenne du vaccin lui-même, pris en défaut par un virus mutant en fin d’épidémie au mois de mars.