« Il est temps de repenser l’articulation entre assurance maladie et complémentaires santé dès lors que ces dernières sont devenues indispensables à l’accès aux soins », estime Etienne Caniard, président de la Mutualité Française. « Les pouvoirs publics ne peuvent plus occulter que, pour certaines dépenses (optique, prothèses dentaires, dépassements d’honoraires…), la part prise en charge par les mutuelles est prépondérante. Pour avoir les moyens de diminuer le reste à charge des Français, les mutuelles doivent être pleinement associées à la régulation du système, aux négociations conventionnelles avec les professionnels de santé et disposer des données leur permettant de mieux orienter les patients et gérer le risque. ».
Sous des dehors un peu convenus, la demande exprimée par le Président de la Mutualité Française vis à vis du nouveau directeur général de la CNAM est un avertissement sérieux et un appel sous forme d'exigence de voir associer les organismes complémentaires à la gestion du risque.