Si l’on en croit les chercheurs de l'université de Californie à San Francisco (UCSF), il y aurait plus qu’une légère inégalité face à l'obésité sévère, en fonction de l'origine ethnique.
Alors que, contrairement à une idée reçue bien vivace, l'obésité infantile a connu une baisse globale aux États-Unis depuis ces dix dernières années, toutes les populations ne sont pas au diapason. La situation aurait même empiré chez les jeunes noires américaines et les amérindiennes, stagné chez les hispaniques et franchement régressé chez les blanches.
Chez les garçons, on constate une stabilisation générale, sauf chez les adolescents noirs-américains.
Gardons-nous bien quand même de tirer des conclusions définitives de cette étude qui ne fait pas forcément la part entre un héritage génétique et une situation socioculturelle plus ou moins favorable aux comportements de santé.