François Fillon a dû se fendre d’une tribune publiée dans le Monde pour bien expliquer aux sénateurs que la proposition de loi légalisant l’euthanasie devrait rester dans les cartons.
Alors que le débat sur les lois bioéthiques doivent démarrer au Parlement en février, la polémique qui s’est fait jour autour de la fin de vie a déjà aboli les traditionnelles barrières gauche – droite. Pourquoi une telle levée de boucliers ? Le premier article du texte suffit à l’expliquer :
"Toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (...) d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur"
Bien qu’une majorité semble devoir se dégager autour de cette approche, l’avertissement de François Fillon dans sa tribune, la présence improvisée de Xavier Bertrand au Sénat aujourd’hui font de la proposition de loi un test décisif pour le gouvernement.