Pierre Bergé sera-t-il responsable de la fin de l’engagement de France Télévisions dans le Téléthon… ou a-t-il bon dos ? On se souvient des critiques aussi injustes que contreproductives du milliardaire mécène l’an dernier concernant le monopole du Téléthon.
A un mois de l’événement, on se demande si l’édition 2010 ne sera pas également la dernière. En réalité, c’est moins les déclarations tonitruantes de Pierre Bergé que le rapport demandé au CSA par l’actuel Premier ministre sur l’accès aux médias des associations qui rend prudent le nouveau pédégé de France TV.
Parmi les pistes envisagées, celle qui ne semble pas la plus improbable consisterait à mutualiser les dons (une grande opération de collecte suivie d’un partage entre causes). Si une solution telle que celle-ci était privilégiée, on assisterait à une guerre nucléaire entre associations pour obtenir le maximum d’argent. On ne se sait d’ailleurs pas qui pourrait alors décider des priorités et du montant de la cagnotte.
Aujourd’hui, même si le système est imparfait et privilégie effectivement outrageusement l’AFM (dont 80% du budget provient du Téléthon), les 95 millions d’euros récoltés sont bien affectés à la lutte contre la myopathie et toutes les maladies génétiques.
Certaines mauvaises langues prétendent que Rémy Pflimlin est surtout inquiet de la chute d’audience des chaînes du service public pendant le Téléthon, bon nombre de Français choisissant en prime time de regarder sur TF1 le défilé des candidates à l’élection de Miss France plutôt que celui des petits myopathes de France 2….