Les autorités sanitaires devraient confirmer dans les heures qui viennent la décision de recommander le retrait des implants mammaires défectueux fabriqués par PIP.
Si la décision paraît sage et conforme à l’application du principe de précaution, elle soulève au moins deux problèmes : comment retrouver les 30 000 femmes ayant reçu un implant PIP et qui, dans leur immense majorité ignorent totalement la marque de leur prothèse siliconée ?
Si le retrait des implants est bien remboursé par la Sécu, quid des nouveaux implants qui remplaceraient les anciens ? Le remboursement de nouveaux implants n’est prévu que dans le cadre d’une chirurgie de reconstruction…