On a longtemps pensé que les femmes bénéficiaient jusqu’à la ménopause d’une protection naturelle contre les accidents cardiovasculaires et que les œstrogènes en étaient à l’origine.
Une étude de l’Inserm vient battre en brèche ce présupposé. Cette étude a été menée sur 6.000 femmes âgées de plus de 65 ans. Elle montre pour la 1ère fois que ces hormones pourraient même être nuisibles.
Si l’étude devra être complétée par d’autres, elle semble montrer que l’administration d’œstrogènes ne permet pas de prévenir les maladies ischémiques chez les femmes ménopausées.