Le pédégé de PIP aimait décidément la diversification professionnelle. Non seulement il était passé de la fabrication de charcuterie à celle de prothèses mammaires, mais il semble qu’il ait emprunté à d’autres secteurs industriels ou artisanaux des recettes de fabrication.
On a en tout cas retrouvé dans le gel de silicone des prothèses un certain nombre de composés chimiques dont certains étaient des additifs pour carburant (le Baysilone, mais il y a contestation sur ce point), ou utilisés dans l’industrie du caoutchouc, loin cependant de l’univers des implants (Silopren ou Rhodorsil).
Des analyses effectuées à l’étranger pourraient apporter encore quelques surprises… A moins que les autorités françaises ne décident d'en avoir le coeur net avant, comme le demandait ce mardi sur France Inter l'avocat des victimes.