On comptabilise à ce jour plus de 2 000 plaintes de femmes porteuses de prothèses mammaires fabriquées par la société Poly Implant Prothèse (PIP) qui utilisait du silicone industriel à usage non médical pour la fabrication de ses implants.
Après le décès d’une femme de 53 ans, décédée la semaine dernière des suites d’un lymphome, l’affaire a ainsi connu un coup d’accélérateur, même s’il est peu probable que les causes du décès soient liées au silicone des prothèses qui lui avaient été implantées.
30 000 femmes en France sont potentiellement concernées par le scandale. L’Assurance Maladie doit prendre en charge les frais engagés pour retirer les implants suspects… mais pas la pose de nouvelles prothèses mammaires.