L’autisme, en devenant « grande cause nationale 2012 » a permis de mettre en évidence le retard considérable accumulé par la France dans la prise en charge de ce trouble du développement.
Les thérapies comportementales ont notamment été négligées au profit du seul recours à la psychanalyse, en l’occurrence très contestée.
La Haute Autorité de Santé a finalement rendu publiques ses recommandations. Celles-ci, sans exclure le recours à la psychanalyse, appuient des interventions fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale.
Bon nombre d’associations familiales espéraient une exclusion totale de la psychanalyse dans le processus de prise en charge. Ce ne sera pas le cas, mais la remise en cause du « tout psy » est évidente…