Ce tiers payant, si contesté par les médecins, consiste d’abord à permettre de ne plus avancer les frais d’une consultation en ville.
Cette mesure s’appuie sur un constat : trop de patients renoncent à se soigner, faute de moyens et, outre le manque de disponibilité des médecins généralistes, il s’agit d’une des raisons de l’affluence aux urgences.
Pour les praticiens, il s’agit d’une usine à gaz qui va décupler le temps passé à la paperasserie et menacer leur rémunération. Pour le gouvernement, il s’agit d’une mesure de justice sociale. Points de vue inconciliables.