Les nouvelles menaces des maladies infectieuses émergentes faisaient l’objet d’un colloque organisé jeudi dernier au Sénat.
On a beau aimer les animaux, il faut se rendre à la raison. Si l’on en croit les chercheurs, il y a de très fortes probabilités pour la prochaine pandémie proviendra d’un agent infectieux d’origine animale et se développera principalement dans les grandes villes.
Il faut dire que l’histoire récente ne plaide par pour 30 millions d’amis. On dénombrerait aujourd’hui quelque 1 417 agents infectieux pour l’homme (virus, prions, bactéries, champignons et protozoaires), dont plus de la moitié sont d’origine animale (entre 52 et 63%).
Parmi les bestioles dont il faudra le plus se méfier, figure la célèbre chauve-souris, chère à Bigard. Non seulement ces charmantes bestioles nous transmettent volontiers le virus Ebola et la rage mais elles sont un vecteur très efficace de paramyxovirus, classe de virus très virulents auxquels appartiennent par exemple ceux de la rougeole et des oreillons.
Bon admettons qu’elles trouvent le code…