Ceux qui, déjà sans doute, craignaient en 1987 que la mise en vente libre des seringues encourage la toxicomanie poussent aujourd’hui des cris d’orfraie à l’annonce d’une expérimentation de salles de shoot.
Alors que la politique de réduction des risques a pourtant pleinement donné sa mesure face à l’épidémie de Sida, la politicaillerie refait surface. Marine Le Pen et Bernard Debré joignent leurs voix pour fustiger l’ouverture probable de salles d’injection dans quelques grandes villes françaises.
Argument de ces opposants farouches : le prétendu signe d’impunité donné aux toxicomanes, voire d’encouragement adressé aux jeunes consommateurs de cannabis.
Navrant.