L’ancestrale médecine chinoise ou indienne est-elle condamnée par une directive européenne qui en interdirait quasiment la vente ? En tout cas, à partir du 30 mars, les plantes médicinales qui revendiquent un bénéfice santé devront prouver leurs allégations à grands renfort d’études scientifiques, exactement comme les médicaments.
Les défenseurs du bio de chez bio hurlent évidemment au scandale car il est évident que les herboristes ne pourront jamais accéder aux exigences de la directive européenne.
Une pétition circule sur le Net, accompagnée d’une vidéo explicative qui fleure bon, paraît-il, le lobby des suppléments alimentaires…
Renseignement pris, la menace contre les tisanes n’est pas très sérieuse mais, comme d’habitude, la directive européenne est à ce point mal fichue qu’elle laisse libre cours à toutes les interprétations négatives.