Patches, chewing-gums et « vrais » médicaments

En fonction de son profil, le médecin va pouvoir l’aider à déterminer quelle méthode de sevrage  sera la plus adaptée au fumeur qui a décidé d’arrêter. Gros fumeur très dépendant, fumeur « gestuel », fumeur fragile, fumeur polymorphe…

Pour simplifier, on peut résumer l’arsenal à notre disposition à deux sortes d’armes : > Les substituts nicotiniques, de type patches ou chewing-gums. Ils vont, dans un cas diffuser très régulièrement dans notre organisme une dose de nicotine suffisante pour pallier l’effet de manque et, dans l’autre cas, apporter aux récepteurs de notre cerveau la satisfaction qu’il réclame lorsque l’envie de fumer se fait sentir. Prescrits, ils sont remboursés à hauteur de 50€ par la Sécurité sociale et sont également disponibles sans prescription

> Les médicaments de sevrage. Moins nombreux (deux médicaments seulement), ils permettent de lutter efficacement contre les effets de manque et la satisfaction apportée si l‘on fume. Le premier (Zyban)  supprime toute satisfaction lorsque l’on fume et compense cette frustration grâce à des propriétés d’antidépresseur.  Le second (Champix) supprime l’effet de manque en ciblant les mêmes récepteurs que la nicotine et supprime également toute satisfaction lorsque l’on fume.

Tabac et pilule, Couple maudit

L’association tabac et pilule est une véritable bombe à retardement. Elle multiplie par 40 les risques d’accident vasculaire cérébral chez les femmes migraineuses et jusqu’à 10 fois le risque de faire un infarctus. Entre autres…