Mirage, mon beau mirage…
Vous en avez tous vu ! Lorsque, par une chaude journée d’été, vous avez l’impression qu’une flaque d’eau recouvre l’asphalte de la route, c’est un mirage (mais si vous avez vu un oasis sur le balcon de votre appartement, profitez de votre passage chez le médecin...).
Lorsque la température du sol est différente de celle de l'atmosphère, la couche d’air près du sol peut voir l'indice de réfraction varier rapidement. La courbure des rayons lumineux déforme alors l'image des objets.
Si le sol est chaud, la courbure est dirigée vers le haut et les objets se doublent d'une image renversée, laissant croire à un reflet sur un plan d'eau (c'est en réalité le ciel qui donne cet effet)
Dans les régions polaires, où le sol est très froid (bravo, vous aviez deviné), les rayons lumineux sont courbés vers le bas et un objet situé au sol semble flotter en l'air. Ce phénomène rend d’ailleurs possible la vision d'objets situés au-delà de l'horizon !
50 ANS, A VUE D’OEIL
La Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge (DMLA) est une maladie des yeux fréquente à partir de 50 ans. Selon le Syndicat national des Ophtalmologistes de France, plus d'un million de Français en seraient atteints.
Dalton’s story
Le daltonisme est une anomalie, le plus souvent génétique, empêchant ceux qui en sont atteints de différencier certaines couleurs. Il existe plusieurs formes de daltonisme, la plus fréquente étant la confusion du vert et du rouge. Les autres formes sont beaucoup plus rares (les sujets atteints d’achromatopsie ne peuvent percevoir que des nuances de gris).
Le nom de cette anomalie ne vient évidemment pas des trois frères Dalton mais de John Dalton, chimiste et physicien britannique. En effet, à l'âge de 28 ans, après avoir constaté qu'il est insensible à certaines couleurs, il publie en 1794 un article sur le phénomène de dyschromatopsie qui sera alors appelé daltonisme. Pas plus agréable à subir, mais plus facile à se rappeler.
Lire, les doigts grand-ouverts
Il y a 200 ans, lorsqu’on ne voyait pas ou que l’on voyait peu, vivre une vie à peu près autonome était très difficile. Et si même peu d’enfants voyants apprenaient à l’époque à lire ou à compter, les jeunes aveugles étaient quant à eux condamnés à ne jamais se faire offrir cette chance. C’est Louis Braille, (il avait perdu l’usage de ses yeux à l’âge de 3 ans) qui inventa à 13 ans le système des points en relief portant aujourd’hui son nom et permet à des millions de personnes, de substituer le sens du toucher au sens de la vue. Son invention était en fait une amélioration d’un système d’écriture de nuit mis au point par le Capitaine Charles Barbier de
Quand le marketing nous mène par le bout du nez
Le « marketing sensoriel », vous connaissez ? Mais si, bien sûr : la bonne odeur de pain chaud distillée là où l’on n’a jamais fait cuire une baguette, la lumière vive et franche qui donne au parking un quasi brevet de sécurité, la musique qui rend optimiste dans les rayons où l’on fait ses courses, ou encore le bruit feutré de portière, si caractéristique des berlines haut de gamme... marketing sensoriel !
Depuis la fin des années quatre-vingt, il s’agit d’une technique parfaitement intégrée dans toute démarche commerciale, sur laquelle travaillent des kyrielles d’équipes de chercheurs et de publicitaires. Pour renforcer l’identité du produit et développer sa notoriété, on sollicite sans cesse la subjectivité des perceptions humaines. Et ça marche. Parce que la consommation ne fait pas seulement appel à des facteurs objectifs et que les « marqueteurs » ont compris depuis longtemps que nos sens guident plus souvent notre vie que notre seule réflexion.