Enfants : soyons à l’écoute

En raison de l’existence de surdités d’apparition secondaire, on doit être vigilant surles réactions auditives et le développement du langage du petit enfant. Son audition doit être testée si :

· À 9 mois il ne redouble pas les syllabes

· À 14 mois il ne dit pas « papa » ou « maman » et ne répond pas à son prénom

· À 2 ans il n’associe pas deux mots, ne montre pas des parties du corps lorsqu’on lui demande

· À 3 ans il n’est pas compréhensible (ou est compréhensible seulement par ses parents).

Bruits et sifflements

C’est rare en médecine, mais ça existe : un acouphène n’a pas de définition précise. Bruit, sifflement, ronflement, grésillement : seul celui qui en souffre peut en assurer la description et l’intensité. 15% de la population adulte est affectée. Les acouphènes touchent plus souvent les plus de 60 ans et peuvent s’accompagner d'une légère perte auditive. Chez les moins de 40 ans, ils sont essentiellement dus à de fortes expositions sonores (concerts, boîtes de nuit, baladeurs, utilisation de machines bruyantes…).

Roll over Beethoven

Etre capable de reconnaître exactement une note sans aucune référence et la nommer, c’est avoir l’oreille absolue. Longtemps niée scientifiquement, elle est aujourd'hui identifiée et reconnue par le monde médical. On distingue cependant l'oreille absolue passive - identifier et nommer chaque note entendue mais être incapable de chanter justement sans référence - de l'oreille absolue active - reconnaître, chanter justement une note sans référence et savoir si sa fréquence est trop haute ou basse…

Mirage, mon beau mirage…

Vous en avez tous vu ! Lorsque, par une chaude journée d’été, vous avez l’impression qu’une flaque d’eau recouvre l’asphalte de la route, c’est un mirage (mais si vous avez vu un oasis sur le balcon de votre appartement, profitez de votre passage chez le médecin...).

Lorsque la température du sol est différente de celle de l'atmosphère, la couche d’air près du sol peut voir  l'indice de réfraction varier rapidement. La courbure des rayons lumineux déforme alors l'image des objets.

Si le sol est chaud, la courbure est dirigée vers le haut et les objets se doublent d'une image renversée, laissant croire à un reflet sur un plan d'eau (c'est en réalité le ciel qui donne cet effet)

Dans les régions polaires, où le sol est très froid (bravo, vous aviez deviné), les rayons lumineux sont courbés vers le bas et un objet situé au sol semble flotter en l'air. Ce phénomène rend d’ailleurs possible la vision d'objets situés au-delà de l'horizon !

50 ANS, A VUE D’OEIL

La Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge (DMLA) est une maladie des yeux fréquente à partir de 50 ans. Selon le Syndicat national des Ophtalmologistes de France, plus d'un million de Français en seraient atteints. La DMLA se caractérise par un vieillissement de la zone centrale de la rétine, la macula, alors que la zone périphérique reste normale. La vision centrale se détériore alors que la vision de côté n’est pas affectée.

Dalton’s story

Le daltonisme est une anomalie, le plus souvent génétique, empêchant ceux qui en sont atteints de différencier certaines couleurs. Il existe plusieurs formes de daltonisme, la plus fréquente étant la confusion du vert et du rouge. Les autres formes sont beaucoup plus rares (les sujets atteints d’achromatopsie ne peuvent percevoir que des nuances de gris).

Le nom de cette anomalie ne vient évidemment pas des trois frères Dalton mais de John Dalton, chimiste et physicien britannique. En effet, à l'âge de 28 ans, après avoir constaté qu'il est insensible à certaines couleurs, il publie en 1794 un article sur le phénomène de dyschromatopsie qui sera alors appelé daltonisme. Pas plus agréable à subir, mais plus facile à se rappeler.