La Fondation de France, qui a mis en place il y a dix ans un très ambitieux programme de soutien à la recherche, organisait au mois d’octobre un colloque passionnant qui a permis de faire le point sur le sujet. Les plus grands experts français et européens, s’ils ont fait preuve de grande modestie, ont aussi démontré que la querelle très vive qui opposait chercheurs et cliniciens appartient désormais au passé et que les progrès réalisés depuis quelques années sont spectaculaires.  

La recherche et le traitement de l’autisme réunissent désormais toutes les disciplines concernées par le développement de l’enfant : psychiatrie, neurologie, pédiatrie, génétique, sciences cognitives et épidémiologie. Ceux qui, hier, se livraient une guerre féroce appellent aujourd’hui à la paix des braves. Vivement demain…

Autisme pluriel

Il n’y a pas un, mais des autismes :

> Les formes les plus sévères se caractérisent par une absence totale de communication, une attitude agressive.

> Le syndrome de Kanner concerne des personnes présentant des troubles modérés du comportement et de la communication

> Les autismes « de haut niveau » (syndrome d’Asperger) sont accompagnés de facultés hors-normes, souvent liées aux sciences ou à l’informatique (Dustin Hofmann dans « Rain Man »).

Troubles envahissants

Il y aurait en France, entre 300 000 et 500 000 personnes atteintes de troubles  envahissants du développement (TED), dont l’autisme fait partie. 5 000 à 8 000 petits autistes supplémentaires repérés chaque année avant l’âge de 3 ans (80% sont des garçons).

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