Grippes, bronchite, bronchiolite : tiercé perdant
Exemple : qui peut prétendre éternuer systématiquement dans un mouchoir jetable ? Pas grand monde et guère davantage pour se laver les mains à chaque fois que les circonstances l’exigeraient (c'est-à-dire entre 15 et 20 fois par jour…). Pourtant, ces petits gestes apparemment insignifiants permettraient à eux seuls de faire barrage à la circulation de la plupart des virus respiratoires qui, chaque année, font plus de dégâts qu’on ne l’imagine.
Le rôle de l’hygiène en matière de santé publique est d’autant plus important que – on l’aura aisément remarqué - nous vivons de plus en plus en collectivité. Métro, boulot et même dodo sont autant d’occasions de transmettre ou d’attraper les rhumes, grippes, bronchites et bronchiolites qui font la mode automne-hiver de nos maladies saisonnières.
Ni aviaire, ni porcine, notre bonne vieille grippe « traditionnelle » frappe, selon les années, entre 1 et 7 millions de personnes en France avec, à la clé, plusieurs milliers de décès. La bronchiolite, maladie particulièrement répandue chez les petits enfants aura touché 460 000 nourrissons l’année dernière : 30% d’entre eux !
Qui a pleinement conscience que le seul lavage des mains ou l’utilisation de mouchoirs jetables pourraient à eux seuls générer d’importantes économies de souffrances... et d’argent ?
Verres à dents contre verres à pied
D’accord, le constat ne s’impose pas forcément comme une évidence, mais l’hygiène gagne quand même chaque jour du terrain. Plus souvent pour des motivations d’intégration sociale que sanitaires, mais il ne faut pas non plus jouer les difficiles !
Si l’usage du verre à pied pendant le repas ne pose pas de souci, celui du verre à dents immédiatement après est pourtant beaucoup moins systématique.