Le magazine gratuit de la salle d’attente
Bimestriel - 52 pages Format 200 x 260 mm Diffusion : 300 000 exemplaires dans les cabinets médicaux et les lieux de santé Plan du site Mentions légales |
|
Mieux vaut tard que jamais
On connait la chanson : les bonnes résolutions, comme les promesses, n’engagent que ceux qui les écoutent. Demain, on mange équilibré, on se couche tôt, on ne fume plus… Au fait, quand est-ce que l’on rase gratis ?
Les bonnes résolutions, c’est très pratique. Elles permettent d’effacer tout ce qu’on a pu légitimement invoquer pour ne pas tenir les précédentes, et de formuler avec aplomb tout ce qu’on rêverait d’accomplir à partir de dorénavant et jusqu’à désormais.
Nous sommes entrés dans la catégorie des années symboliques. Elles le sont toutes (vérifiez les archives astrologiques d’Elisabeth Tessier). D’accord, on est loin dans ce domaine du mythique « An 2000 » avec son cortège de fantasmes de science fiction, ses bugs informatiques fantômes, ses éclipses annonciatrices de fin du monde et sa collectionnite aiguë d’objets millésimés.
Le cimetière des bonnes résolutions
Demain, j’arrête. Cette fois, je m’y mets… On va voir ce qu’on va voir ! C’est tout vu : 9 fois sur 10, on continue de plus belle à faire ce que l’on avait juré d’arrêter et, évidemment, on arrête pitoyablement ce que l’on avait promis de faire. Dans le pire des cas dès le lendemain de sa promesse ; dans le meilleur, à l’issue des quelques semaines qui suivent.