Le magazine gratuit de la salle d’attente
Bimestriel - 52 pages Format 200 x 260 mm Diffusion : 300 000 exemplaires dans les cabinets médicaux et les lieux de santé Plan du site Mentions légales |
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Bien préparer l’hiver
Allez, inutile de faire semblant : l’hiver, c’est la haute saison du raplapla. L’entrée y est difficile, la sortie plus encore... La température baisse ? Raison de plus pour ne pas laisser descendre moral et forme au-dessous de zéro.
Là bas, tout près du pôle, c’est la nuit qui s’est installée. D’octobre à mars, pas de soleil ; de midi à minuit, pas ou presque pas de lumière… Il est toujours utile de se rappeler que, au cœur de nos grandes cités bâties en climat tempéré, nous subissons finalement bien mollement les attaques hivernales.
Même avec des jours réduits à la portion congrue et des nuits longues comme des jours sans pain, on survit finalement plutôt bien. Certes, le moral tombe facilement dans nos chaussettes de laine et on croirait que les microbes et les virus ont groupé tous leurs rendez-vous de l’année sur trois mois de calendrier. Comme l’année dernière, comme l’année prochaine, on va donc faire avec.
Dépression saisonnière ou dépression tout court ?
Le froid, le manque de luminosité, bref l’hiver, provoquent parfois un type de dépression liée à la saison. Cette forme (rare) de dépression est généralement baptisée « Désordre Affectif Saisonnier » qui commence et finit à la même époque tous les ans.
Le DAS d'automne/hiver est le célèbre « petit coup de moins bien » ressenti à l'approche de l'hiver. Avec un temps de soleil et de lumière qui diminue un peu plus chaque jour, le cerveau ne produit plus assez de sérotonine, ce neurotransmetteur de notre cerveau qui nous maintient en éveil.
Si les enfants sont également sensibles aux variations de luminosité, le désordre affectif saisonnier fait généralement sa première apparition chez les adultes et est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes.