mots clé : Allergies alimentaires, obésité, surpoids, nourition, alimentation

Allergies, tendances lourdes

Non, ce n’est pas une simple impression : le nombre des allergies augmente très sensiblement et, parmi elles, les allergies alimentaires connaissent même une véritable explosion. Elles auraient doublé en 4 ans !

En touchant aujourd’hui 3% des adultes et 6% des moins de quinze ans, les allergies alimentaires sont incontestablement en progression, sans que l’on puisse en expliquer totalement la raison.

Comme dans toute autre forme d’allergie, notre système immunitaire déclenche une réaction de défense disproportionnée face à ce qu’il croit être un agresseur.

Les symptômes allergiques – plus ou moins importants et généralisés - peuvent alors être d’ordre digestif (nausées, vomissements, douleurs abdominales...), respiratoire (éternuements, nez qui coule, asthme…) ou dermatologique (démangeaisons, eczéma, gonflements des lèvres…).

Nombreux sont les aliments susceptibles de provoquer une allergie et leur liste est d’autant plus longue que notre alimentation intègre sans cesse de nouveaux allergènes potentiels  (épices, fruits exotiques).

Pourtant, au hit parade de la nausée et de la peau qui gratte, on trouve d’abord les grands classiques représentés (notamment) par l’œuf, l’arachide, le lait, les crustacés, les noisettes et les amandes, le blé, le soja ou la moutarde, mais aussi par beaucoup de fruits ou d’herbes.

La chasse est ouverte toute l’année

Certains vont être relativement simples à éviter, mais d’autres réclament une vigilance de tous les instants. C’est le cas de l’arachide que l’on retrouve dans les additifs alimentaires les plus courants, utilisés pour la fabrication des plats tout cuisinés. Faire ses courses devient alors un vrai jeu de piste qui consiste à traquer l’intrus sur les étiquettes de chaque produit acheté et à mener une véritable enquête policière avant toute commande de plat au restaurant.

Une situation pas très agréable et même parfois socialement handicapante, notamment chez les enfants scolarisés qui déjeunent à la cantine…

Et si encore on savait à quoi s’en tenir une fois pour toutes ! Même pas, car l’allergie évolue avec l’âge : d’allergique aux produits d’origine animale à la maternelle, on ne supportera plus les végétaux à la retraite. De quoi se gratter la tête, effectivement.