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Les jeunes et leur santé

On entend tout et son contraire. Les d’jeunes sont-ils en aussi bonne santé que les études épidémiologiques nous encouragent à le croire ou menacés des pires turpitudes, comme les enquêtes de consommation de drogue et d’alcool nous le font parfois craindre ?                                                       

Les vraies bonnes nouvelles sont suffisamment rares pour ne pas hésiter à les diffuser… Les ados français se portent majoritairement bien et le disent d’ailleurs volontiers.

L’an dernier, le « Baromètre bien-être » réalisé par l’institut Ipsos révélait que la perception des parents vis à vis de leurs enfants est inversement proportionnelle à la perception que les jeunes ont d’eux-mêmes. Les adultes penseraient ainsi, à 72%, que leurs rejetons sont mal dans leur peau… Tout faux : c’est exactement la proportion de ceux qui s’estiment satisfaits de leur sort !

Dans un pays où l’espérance de vie dépasse 84 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes, le fait d’être plutôt en forme entre 12 et 25 ans ne relève quand même pas du scoop absolu. Même les inconditionnels des bonnes nouvelles devront donc prendre un peu sur eux et accepter, sans trop râler, que quelques nuances plus grises s’introduisent dans ce tableau pastel de la jeunesse triomphante.

Ado : l’être mutant du XXIe siècle

L’adolescence, ce n’est ni simple à définir, ni simple à étudier (et, paraît-il, parfois pas simple non plus à vivre). Si l’on compte sur le Petit Larousse pour nous aider à savoir de quoi il s’agit, c’est un moment de solitude qui nous attend : « Période de la vie entre la puberté et l’âge adulte ». On sent que les académiciens ont un peu perdu de vue ce petit fragment de leur éternité…

En réalité, le concept même d’adolescence est une réalité relativement récente. Nos glorieux anciens devaient sans doute passer de l’enfance à la maturité sans période intermédiaire car on n’en entend pas parler avant la fin du XIXe siècle (et encore, dans des termes qui feraient cette fois passer nos pauvres académiciens pour des aventuriers de la sémantique).

Aujourd’hui, si les définitions ne manquent pas, elles se rejoignent toutes sur un point : l’adolescence est une période de transition. L’enfance – qu’on la quitte avec hâte ou nostalgie – et l’âge adulte – qu’on le rejoigne avec impatience ou anxiété – se bousculent au portillon de la vie et créent un certain désordre, communément appelé « crise de l’adolescence ».

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