mots clé : Hiver, froid, sommeil, apnées du sommeil, ronflements

1,5 mois de sommeil à rattraper cette année 

Mieux sous la couette, pour notre bien…

Notre sommeil se dégrade. On s’en doutait, mais on ne s’en inquiétait pas assez. Alors, en 2010, lançons depuis notre lit douillet ce plaidoyer  pro-dodo : réveillons-nous, il faut dormir plus !

Au lieu de compter les moutons, prenons plutôt les derniers chiffres de l’Institut National  du Sommeil et de la Vigilance. Certes, ils n’incitent guère à s’abandonner dans les bras de Morphée mais plutôt à agir sans tarder car, Françaises, Français, nous dormons de moins en moins longtemps et de moins en moins bien.

Les chiffres, les voici. Il faut reconnaître qu’ils sont impressionnants : en 50 ans, nous avons tout bonnement perdu 1h 20 de sommeil quotidien et un adulte moyen dort aujourd’hui moins de 7 heures en semaine (très précisément 6h 58 contre 7h 50 le week-end).

Mettre tous les atouts de son côté

Lorsque se préparer à dormir devient une obsession, il y a gros à parier que l’insomnie vous attend déjà sous la couette. C’est pourquoi l’inventaire des bonnes pratiques, scrupuleusement dressé par notre organisme de référence (www.institut-sommeil-vigilance.org), ne doit en aucun cas être considéré comme une check-list à pointer chaque soir avant de se mettre au lit.

La plupart du temps, il s’agit de comportements de simple bon sens, mais pas toujours aussi faciles à mettre en œuvre quand notre existence traverse des périodes moins joyeuses ou moins stables que celles décrites dans le monde merveilleux des Bisounours de la prévention.

Il faut reconnaître que les conseils de préparation au sommeil sont parfois un peu naïfs… mais tous ont prouvé leur efficacité !

Exemple : adopter le plus possible des horaires réguliers. Se coucher et se lever tous les jours à la même heure permet de synchroniser le rythme veille - sommeil.

Plus simple : éviter les excitants après 15 heures (café, thé, cola mais aussi vitamine C… et, bien sûr, tabac et alcool), diner légèrement, au moins deux heures avant le coucher et privilégier les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil en régulant les apports tout au long de la nuit.

Parfaitement faisable : maintenir une température dans la chambre aux alentours de 18°C, prendre soin de sa literie et la changer régulièrement (« comme on fait son lit, on se couche » signifie simplement « à mauvais lit, mauvaise nuit »).

Enfantin : faire l’obscurité dans la chambre (l’hormone du sommeil, la mélatonine, est secrétée dans l’obscurité) et  se réserver une période de calme 30 minutes avant d’aller au lit.

Mais le vrai truc, celui qui marche presque à tous les coups est vraiment bête comme chou. Pour bien s’endormir, il suffit la plupart du temps d’aller se coucher dès les premiers signaux du sommeil !

Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent et clignent sont autant de signes témoignant qu’il est temps d’aller dormir. Il est vain de chercher à les anticiper, mais une fois ces signaux ressentis, mieux vaut ne pas tarder à se coucher car l’envie de dormir passe en moins d’un quart d’heure pour ne revenir qu’au cycle prochain (soit 90 minutes plus tard).

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