Le magazine gratuit de la salle d’attente
Bimestriel - 52 pages
Format 200 x 260 mm

Diffusion : 300 000 exemplaires
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numéro > 47

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mots clé : Régime, mincir, maigrir, obésité, bilan pondéral, IMC, alicaments, allégations santé

Aliments ou médicaments ?

Je mange pas, je me soigne !

« An apple a day leaves the doctor away »: le séculaire dicton anglais qu’on peut traduire par « Une pomme chaque jour évite le docteur toujours »  serait aujourd’hui impitoyablement classé parmi les allégations santé mensongères et durement sanctionné. N’est pas aliment santé  qui veut !

Le principe est simple : d’un côté, il y a les aliments, dont la vocation première n’est pas de soigner. De l’autre, il y a les médicaments dont c’est précisément la fonction. A priori, donc, pas d’ambiguïté, mais dans les faits, il n’en va pas de même.

Tout le monde le sait depuis longtemps : nos comportements nutritionnels ont un impact direct sur notre santé. Certains aliments ou familles d’aliments ont d’ailleurs des vertus que la science reconnaît formellement. Et que les responsables de santé publique promeuvent avec enthousiasme : nos fameux cinq fruits et légumes à absorber quotidiennement en sont une parfaite illustration.

De là à mélanger les genres, il y a un pas que bon nombre de profiteurs ont voulu franchir un peu trop allègrement en exploitant par exemple le terme « d’alicament », subtil néologisme né de la contraction d’aliment et de médicament.

La vague nutritionnelle est si forte depuis le début des années quatre-vingt, que le législateur a eu bien des difficultés à en contrôler l’usage. Il faut dire que le marché des aliments santé, c'est-à-dire ceux qui revendiquent un bénéfice sur une fonction de l'organisme, est estimé à 35 milliards d'euros dans le monde en 2009, avec une croissance moyenne de 5 % à 7 % par an.